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Les marchés bipolaires
Publié le 24/10/2025
<p>Chaque jour, les marchés semblent rejouer la même scène : euphorie le matin, panique l’après-midi, soulagement le soir. La moindre rumeur déclenche des mouvements de plusieurs centaines de milliards, comme si Wall Street vivait sous perfusion d’adrénaline. La réalité économique n’a pourtant pas changé : les profits sont solides, la croissance modérée, les taux stables. Ce qui bouge, c’est la psychologie — une volatilité quotidienne devenue structurelle. Et dans ce vacarme, la seule certitude, c’est que l’irrationnel coûte cher.</p> <p>Les investisseurs ont d’abord paniqué quand OpenAI a présenté ChatGPT Atlas comme “a rare, once-a-decade opportunity to rethink what a browser can be about.” L’action Alphabet a plongé de près de 4 %, soit 150 milliards de dollars de capitalisation envolés en quelques heures. Mais la panique s’est vite retournée : Atlas s’est révélé n’être qu’un fork de Chrome, avec un moteur ChatGPT intégré, donc aucun danger existentiel pour Google, au contraire. Le marché s’est corrigé, mais la leçon reste : dans un environnement saturé de narrations technologiques, la vitesse de réaction l’emporte sur la vérification.</p> <p>Même logique côté politique. Le 10 octobre, Trump menace la Chine de nouveaux tarifs, et le Nasdaq décroche de 3,6 %. Trois jours plus tard, il annule son sommet avec Poutine, “a waste of time”, avant d’évoquer un plan de paix improbable : le pétrole bondit, les valeurs énergie s’envolent, et Wall Street retrouve ses sommets. Puis vient la phrase de trop : “ALL TRADE NEGOTIATIONS WITH CANADA ARE HEREBY TERMINATED,” lâchée sur Truth Social après une publicité de l’Ontario. Résultat : le dollar canadien vacille, les algorithmes s’affolent, puis tout revient à la normale — jusqu’à la prochaine déclaration.</p> <p>Ce cycle de panique-rassurance est devenu la norme : les marchés réagissent aux mots, non plus aux bilans. Pour l’investisseur lucide, la seule parade consiste à échapper au tumulte : s’ancrer dans le long terme, ignorer les à-coups et les tweets, se concentrer sur la valeur durable. Comme l’écrivait Benjamin Graham, maître de Buffett : « In the short run, the market is a voting machine, but in the long run, it is a weighing machine. » Le moment idéal pour méditer cette célèbre maxime. Méfiez-vous du bruit quotidien, il ne reflète que les émotions des foules, le temps long est votre allié… Si vous parvenez à résister aux sirènes du panic-sell. </p>
Octobre 2025 : La bulle de l’IA ?
Publié le 17/10/2025
<p><strong>Les récents mouvements de Nvidia et Broadcom confirment une phase de consolidation stratégique dans l’infrastructure de l’intelligence artificielle.</strong></p> <p>Nvidia a annoncé, aux côtés de BlackRock et Microsoft, l’acquisition d’Aligned Data Centers pour environ 40 milliards de dollars. Cette opération marque une extension de son influence au-delà du GPU, vers le contrôle de la capacité physique nécessaire au déploiement de l’IA à grande échelle. Broadcom, de son côté, a signé un partenariat avec OpenAI pour concevoir 10 GW de puces sur mesure, une initiative qui repositionne le groupe dans la chaîne de valeur du calcul intensif (1 GW correspond à la puissance électrique moyenne d'une centrale nucléaire…).</p> <p>Ces initiatives traduisent une tendance claire : la valeur se déplace vers l’intégration verticale entre semi-conducteurs, connectivité et infrastructure. Le matériel devient stratégique dans un environnement où les marges logicielles se concentrent.</p> <p>Pour un investisseur individuel, la réponse n’est pas dans le timing, mais dans <strong>la structure de l’allocation</strong>. L’approche la plus robuste consiste à définir des plafonds d’exposition par actifs (et classes d'actifs) clairs — et à les respecter sur le long terme.</p> <p>Pour les valeurs liées à l’IA (semi-conducteurs, data centers, fournisseurs d’infrastructure), une limite de 10 à 15 % du portefeuille total constitue une zone qui semble raisonnable. Elle permet de bénéficier de la croissance structurelle du secteur tout en contenant le risque d'une éventuelle chute.</p> <p>Cette méthode réduit deux biais majeurs :</p> <ul> <li>la surconfiance (renforcer excessivement une position gagnante) ;</li> <li>la panique collective (liquider trop tôt parce qu’on parle de “la bulle IA”).</li> </ul> <p>Tous les six mois, l’investisseur avisé réévalue les pondérations de ses allocations :</p> <ul> <li>si l’exposition IA dépasse le plafond, il allège l’excédent ;</li> <li>si elle s’est contractée, il renforce jusqu’à revenir à la cible.</li> </ul> <p>Cette pratique (<em>rééquilibrage</em>) rationalise la prise de décision et neutralise les effets émotionnels des marchés. Elle remplace la spéculation par un processus de gestion du risque — ce que peu d’investisseurs appliquent réellement sur le long terme.</p> <p>C’est précisément la logique qu’Anantys met à disposition : la plateforme permet de définir des cibles d’allocation claires, de suivre leur évolution dans le temps et d’être notifié automatiquement lorsqu’un rééquilibrage arrive à terme.</p> <p>L’investisseur conserve ainsi une discipline continue, sans surveillance quotidienne des marchés — il agit en dehors du bruit quotidien, dans un cadre concret pour rester cohérent avec sa stratégie de long terme.</p>
L'euphorie de l'IA
Publié le 10/10/2025
<p>Les marchés américains ont poursuivi leur rallye haussier cette semaine : le <strong>NASDAQ 100</strong> et le <strong>S&P 500</strong> ont marqué de nouveaux records de clôture, confirmant une dynamique sans interruption majeure. Selon MarketWatch, ils évoluent au-dessus de leur moyenne mobile à 50 jours sur la plus longue période depuis 2011… </p> <p>Notre indicateur <strong>Market Radar</strong> a quant à lui oscillé toute la semaine entre 9.8 et 9.9, c'est dire l'euphorie ambiante (pour rappel, un score de 10 signifie que les indices majeurs battent leurs records historiques).</p> <p>Aux États-Unis, la confiance des investisseurs reste forte malgré des alertes sur les valorisations élevées, en particulier dans le secteur technologique.</p> <p>En France, le <strong>CAC 40</strong> a souffert de l’instabilité politique : la démission éclair du Premier ministre a ravivé la crise institutionnelle, menaçant l’adoption du budget 2026 ; selon la Banque de France, ce désordre pourrait coûter au moins 0,2 point de croissance.</p> <p>Globalement, une semaine dans le vert écarlate pour les détenteurs d'ETF indiciels (S&P 500, NASDAQ 100 ou MSCI World). Est-ce que les arbres poussent jusqu'au ciel ? On finit par se le demander !</p>
AI On fire
Publié le 03/10/2025
Vous vous souvenez du "Liberation Day" de Trump en avril ? C'était il y a presque six mois. Depuis, les marchés sont sur un trend haussier ininterrompu — et battent records sur records. En septembre, le S&P 500 et le Nasdaq ont signé <strong>leur meilleur mois en 15 ans</strong>. Les valeurs liées à l’IA et aux semi-conducteurs alimentent ce rallye qui semble inarrêtable. Révélateur de l'époque : OpenAI est désormais valorisée à 500 milliards de dollars (toujours non côtée) et dépasse... Space X. Bulle IA ? Ou pas ? Chacun son avis, chacun son "expertise". Pendant ce temps, ça monte, ça monte... De notre côté, bien loin de jouer les oracles, on conseille simplement de réduire l'exposition Action à son minimum raisonnable vu la hauteur prolongée des marchés : 30% si vous êtes inquiets, 40% si vous êtes optimistes, mais pas au-delà.
Nvidia redistribue les milliards
Publié le 26/09/2025
<p>Cette semaine, les marchés américains ont reculé : le S&P 500 et le Nasdaq 100 perdent environ 1,5% depuis le 22 septembre. En cause : les inquiétudes persistantes sur l’inflation et le risque que la Fed revoie à la baisse ses prévisions de coupes de taux. </p> <p>De son côté, le <strong>CAC 40</strong> fait du surplace et grignote <strong>0,3 %</strong>. Une semaine faiblarde donc, mais qui ne devra pas nous faire oublier l'exceptionnelle vigueur du mois de septembre dans son ensemble: S&P 500 gagne +3% depuis le 2 septembre, le NASDAQ 100 +4,5% et le CAC 40 +2%.</p>
Baisse des taux, marchés aux plus hauts
Publié le 19/09/2025
<strong>Les grandes tendances observées</strong> : Le secteur aéronautique et défense domine la semaine avec des projets majeurs de fusion entre Airbus, Thales et Leonardo, visant à renforcer la compétitivité européenne dans le spatial. Airbus présente des innovations technologiques prometteuses, incarnant cette dynamique verte et industrielle. Dans l'automobile, Tesla continue sa hausse spectaculaire sous l'impulsion d'Elon Musk. Le luxe reste sous tension mais trouve un nouveau souffle chez LVMH avec une nomination clé.
Bayrou s'en va, le CAC gagne 2% (y a-t-il un lien ?)
Publié le 12/09/2025
<p>Wall Street carbure à l’optimisme : le Nasdaq poursuit sa marche en avant, porté par l’idée d’une Fed bientôt contrainte de lâcher du lest sur ses taux. En Europe, le ton est plus mesuré : l’Eurostoxx reste stable et à Paris, le CAC semble totalement ignorer le changement de gouvernement (l'indice termine même en hausse de plus de 2% sur la semaine).</p> <p>Le gouvernement Bayrou a donc sauté, comme attendu, et le prochain devra convaincre les marchés qu’il ne navigue pas à vue. Le déficit est l’angle mort : couper, taxer, ou repousser ? Chaque hésitation creuse l’écart avec le Bund allemand, signal d’une prime de risque à la française.</p> Une très belle semaine sur les marchés donc… Contrairement à ce que les "experts" laissaient entendre dans les médias en prévision de "la chute du gouvernement français". À méditer (ou relire Nassim Taleb sur le sujet).
Marchés hésitants, Broadcom éclatant
Publié le 05/09/2025
<p>Wall Street a passé la semaine à défier la gravité : entre records du S&P 500 et Nasdaq, l’espoir d’une baisse des taux a électrisé les indices.</p> <p>L’essoufflement du marché du travail américain — seulement 22 000 emplois créés en août — a fait vaciller les forecasts et renforcé la spéculation sur une Fed plus accommodante.</p> <p>Résultats tech flamboyants : Alphabet allégé d’amendes, Broadcom dopé par l’IA, Tesla porté par une rémunération stratosphérique — les géants ont mené la danse.</p> <p>Mais l’optimisme reste fragile : vendredi, les marchés ont titubé sous le poids des doutes — inflation, baisse de l’emploi ou glissade économique ?</p> <p>En Europe, les bourses ont timidement rebondi, portées par les techs et les spéculations sur un tournant monétaire américain favorable.</p> <p>Embarqués sur ces montagnes russes, les investisseurs jonglent entre euphorie et prudence — Notre indice Market Radar tombe à 9.6, toujours très haut malgré tout (10 indique que les indices battent tous leur plus haut historique).</p>
Nvidia publie, l'exceptionnel est devenu la norme
Publié le 29/08/2025
<p><strong>Wall Street garde la tête froide.</strong> Le S&P 500 gagne +0,3 % cette semaine et le Nasdaq reste stable. Le CAC perd un peu de terrain après avoir frôlé les 7800 points, il redescend autour de 7700 (-1%). La crainte d'une instabilité politique en France clairement en cours de "pricing" sur l'indice parisien.</p> <p>Nvidia a publié ses résultats du Q2 cette semaine. <strong>+56 % de chiffre d'affaires, 46,7 Md$ encaissés, 54 Md$ prévus au prochain round.</strong> Un rouleau compresseur. Mais l’action recule de 3 % après Bourse. Paradoxe ? Non. Le marché se blase : les résultats sont exceptionnels, mais plus rien ne surprend, on s'y "attend". L’effet “wow” s’évapore, remplacé par un scepticisme froid sur la Chine et les budgets IA des géants du cloud.</p> <p><strong>Et pourtant.</strong> En quatre ans, Nvidia est passée de 11 à 200 Md$ de CA. C'est phénoménal. Marges supérieures à 50 %, croissance jamais inférieure à 50 % depuis 2023. Si ça, c’est le nouveau normal, alors Wall Street a un sérieux problème de perception.</p> <p><em>“In the short run, the market is a voting machine, but in the long run, it is a weighing machine.”</em> — Benjamin Graham</p>
Une baisse des taux probable en septembre
Publié le 23/08/2025
Jerome Powell a laissé entrevoir un possible assouplissement monétaire. Depuis Jackson Hole, il a déclaré que les conditions actuelles pourraient justifier un ajustement de la politique de taux. La Fed n’écarte donc plus une baisse, possiblement dès septembre. Le message reste mesuré, mais le signal est clair : le cycle de resserrement touche à sa fin. Les marchés US ont réagi avec un regain d'optimisme dès l'annonce (+1,5% en moyenne).
Inflation US sous les projecteurs
Publié le 15/08/2025
<p>Cette semaine, les marchés ont tourné autour d’un seul sujet : l’inflation américaine. Le chiffre du PPI – l’indice des prix à la production – a surpris à la hausse en juillet, avec une progression de +0,9 % sur un an. C’est le rythme le plus élevé depuis trois ans. Cet indicateur mesure l’évolution des prix que les producteurs facturent, et agit souvent comme un signal avancé pour l’inflation à la consommation. Résultat : les attentes d’une baisse agressive des taux par la Fed en septembre ont été recalibrées. Le scénario d’une réduction de 50 points de base est désormais écarté, celui de 25 points reste probable. Malgré ce réajustement, les marchés tiennent. Le CAC 40 gagne +2,6 % sur la semaine, le MSCI World progresse d’environ +1,3 %, et le S&P 500 reste quasi stable, à proximité de ses plus hauts historiques.</p>
Août 2025 : Anantys SAS est née
Publié le 08/08/2025
Semaine de reprise mesurée sur les marchés : le S&P 500 gagne 0,76 %, le CAC 40 avance de 1,56 %. Wall Street salue des résultats d’entreprises globalement supérieurs aux attentes, notamment dans la tech et les services. Les investisseurs ignorent, pour l’instant, les nouvelles salves tarifaires imposées par Trump, qui menace d’élargir ses surtaxes à d’autres secteurs sensibles. En parallèle, un possible sommet Trump-Poutine fait naître l’espoir d’un tournant diplomatique sur le dossier ukrainien. Pékin encourage ce rapprochement, misant sur une désescalade entre Moscou et Washington. Les prochaines données sur l’inflation américaine diront si ce rebond a des bases solides.
Industrie et Défense : investissements massifs et paris stratégiques
Publié le 01/08/2025
<p>Semaine électrique sur les marchés. Après un mois de juillet euphorique, août démarre dans la panique. Wall Street recule nettement et l’Europe suit le mouvement : le CAC 40 perd près de 2 % sur fond de prises de bénéfices massives. La raison est simple : Donald Trump remet une pièce dans la machine des tensions commerciales <strong>en imposant une pluie de tarifs douaniers</strong> – jusqu’à 39 % – qui font vaciller les chaînes de valeur mondiales. En parallèle, l’économie américaine déçoit : seulement 73 000 emplois créés en juillet, loin des attentes, et déjà les craintes de récession refont surface.</p> <p>Mais rappelons-le : derrière le vacarme de cette volatilité à court terme, rien n’indique de problème majeur au niveau structurel. Les bénéfices des entreprises, bien que sous pression, tiennent encore, voire <strong>surpassent les attentes</strong>. Les géants de la tech poursuivent leurs investissements dans l’IA, tandis que l’énergie et les valeurs défensives jouent les amortisseurs. Mention spéciale à Microsoft qui a ébloui cette semaine avec des résultat bien au-delà des attentes.</p> <p>Souvenez-vous du “Liberation Day” de Trump, ce jour où les marchés avaient sombré avant de rebondir de plus belle quelques semaines plus tard ? Ce 1er août y ressemble. Les « impatients » avaient vendu dans la panique, tandis que les « patients » avaient tenu leurs positions. Ces derniers ont eu raison. Le bruit du court terme est l'ennemi de l'investisseur long terme.</p> <p>Peter Lynch : « <em>Le plus gros risque en bourse, c’est d’essayer de prédire son prochain mouvement. </em>»</p>
Netflix, une leçon de croissance
Publié le 25/07/2025
Les marchés américains poursuivent leur hausse, soutenus par les bons résultats des géants technologiques et un regain d’optimisme sur le front commercial. Les négociations entre les États-Unis et la Chine reprennent à Stockholm du 27 au 30 juillet, avec pour objectif de prolonger la trêve tarifaire au-delà du 12 août. Ce retour au dialogue suggère que Donald Trump privilégie pour l’instant un accord pragmatique plutôt qu’une escalade protectionniste. En Europe, la BCE a laissé ses taux inchangés à 2 %, confortée par une inflation alignée sur ses objectifs. La croissance y reste modeste mais stable, portée par un redressement du crédit et un regain de confiance des entreprises. L’indice PMI progresse, et les conditions financières restent accommodantes. La relation commerciale transatlantique se stabilise également, ce qui soutient les actifs européens. Aux États-Unis, avec une inflation autour de 2,2 %, la Fed ne devrait pas bouger ses taux à court terme, malgré la pression politique croissante pour un assouplissement.
L’épargne s'endort, l'action paye
Publié le 18/07/2025
Dans le radar cette semaine : Thales affiche un bond de près de 10 % de son chiffre d’affaires au T1 2025, porté par la défense et l'aéronautique. Dans la tech, Meta engage “des centaines de milliards” dans des data centers IA et embauche les meilleurs talents pour soutenir ses ambitions d’intelligence artificielle (avec des chèques en blanc pouvant faire rougir les meilleurs joueurs de foot). Alstom renforce sa dynamique en remportant des contrats ferroviaires majeurs au Royaume‑Uni et aux États‑Unis, malgré un contexte global prudent. En mobilité électrique, NIO suscite un regain de confiance après une hausse de 17,5 % des livraisons et +11 % en Bourse.
Trump stop ou encore. L'Europe reste stoïque
Publié le 11/07/2025
Cette semaine, Donald Trump a intensifié sa guerre commerciale : il a menacé d'appliquer une taxe de 35 % sur les importations canadiennes à partir du 1er août et annoncé un droit à 50 % sur le cuivre et les produits brésiliens, via des lettres adressées à plus de 15 pays. Il a également élargi le spectre à d'autres partenaires, notamment des niveaux tarifaires potentiels de 15–20 % ou plus pour l’UE, le Japon et la Corée . Réaction des marchés : recul modeste des indices européens – le FTSE 100 cède 0,5 % depuis ses records, DAX et CAC 40 fléchissent autour de -0,4 % à -0,8 %. Mais ce recul reste contenu, signe d'une relative « désensibilisation », les investisseurs misant sur des négociations en cours entre l’UE et les États-Unis. Résultat : or en hausse, dollar plus fort, cuivre au sommet… et indices européens qui, bien que touchés, ne paniquent pas.
Wall Street flambe, mais pas vos ETF en euro
Publié le 04/07/2025
Les indices américains terminent la semaine en hausse marquée et battent à nouveau leurs plus hauts historiques : +4,1 % pour le S&P 500 et +0,8 % pour le Nasdaq depuis lundi. Les données économiques robustes des US nourrissent ce bull market. Le CAC 40 progresse modestement de +0,3 %, sans élan majeur. Mais la vraie surprise vient du taux de change : l’euro remonte à 1,09 $ et réduit la performance réelle en euros des ETF et actions américaines détenus depuis la France. Cette situation paradoxale — indices en forte hausse mais gains rognés sur PEA et contrats en euros — souligne l’impact souvent sous-estimé des devises. Pour tout investisseur en produits US, le risque de change est désormais impossible à ignorer. « Le risque vient de ne pas savoir ce que vous faites. » – Warren Buffett
Retour au plus haut, le taureau pointe son nez
Publié le 27/06/2025
Les marchés entament une remontée solide depuis mercredi 25 juin. L’indice S&P 500 tutoie son record historique, porté par un Nasdaq dopé à l’IA et aux résultats marquants. En tête de peloton, Nvidia continue son envolée et dépasse ses précédents sommets. Le CAC 40 suit la cadence à Paris et progresse de +1,3 % hier en regagnant le terrain perdu début avril. Cette euphorie est alimentée par la perspective d’une Fed plus accommodante et un dollar en recul, ainsi qu'une stabilisation relative du conflit Iran-Israel. Mais prudence : la hausse est concentrée sur quelques mastodontes tech et 2025 nous a habitué à une certaine volatilité…
Marchés moroses sous le soleil, mais quelques valeurs tiennent bon
Publié le 20/06/2025
<p>L’été commence mal. La baisse amorcée la semaine dernière continue : le CAC 40 baisse de 1,5 % depuis lundi, et le S&P 500 de 0,5 %. Les marchés se tendent face au cocktail explosif entre le conflit Israel-Iran et l’attentisme monétaire des banques centrales. Du côté des secteurs on note une vivacité de l'aéronautique en Europe, portée par la salon du Bourget (Airbus et Thales en bonne forme, avec des carnets de commandes bien remplis). Mais l’information clé de la semaine vient des médias : Netflix et TF1 ont signé un accord majeur. Premier mondial du genre : tout le catalogue de la première chaîne de France sera disponible dès 2026 sur la plateforme du leader mondial du streaming. Un deal stratégique qui ne fait que confirmer l'excellente perspective long terme pour Netflix, dont tous les voyants Anantys sont au vert (Momentum proche des sommets, performance sur six mois de +36%, etc).</p> <p>Dans ce climat incertain, à l’approche d’un été potentiellement agité, un principe s’impose : mieux vaut rester investi que chercher à prédire les soubresauts. Comme le rappelle Ken Fisher : « Time in the market beats timing the market. »</p>
Crise au Proche-Orient et retour du spectre des tarifs douaniers
Publié le 13/06/2025
Le CAC 40 perd 1,65 % cette semaine, plombé par la menace de taxes douanières de Trump (déjà vu ?). Aux US, le S&P 500 a fait du surplace depuis lundi (+0,09 %), mais ouvre en baisse ce vendredi, suite aux attaques israéliennes contre l’Iran. Conséquence directe : le pétrole s’envole. Les cours du Brent ont pris jusqu’à +8 % ce matin (~74–75 $ le baril) suite à des craintes de blocage du détroit d’Ormuz. J.P. Morgan anticipe une flambée du cours jusqu'à 120 $ si le conflit s'enlise entre Israel et l'Iran. À VivaTech, Nvidia a annoncé un partenariat majeur avec Mistral et promet 18 000 puces Blackwell pour ses futurs centres de données en Europe.
Musk vs Trump : sortez le pop-corn
Publié le 06/06/2025
<p> Le divorce entre Elon Musk et Donald Trump a éclaté au grand jour. Après avoir injecté plus de 250 millions de dollars dans la campagne de Trump en 2024, Musk a publiquement dénoncé le projet de loi "One Big Beautiful Bill", accusant Trump d'ingratitude et évoquant des liens avec Jeffrey Epstein. Il critique même désormais la politique de tarifs douaniers du président américain… En réponse, Trump a menacé de couper les contrats gouvernementaux de Musk, provoquant une chute de 14 % des actions de Tesla. Ambiance.</p> <p> Sur le front économique, le marché du travail américain montre des signes de ralentissement. En mai, 139 000 emplois ont été créés, dépassant les prévisions de 125 000, mais en baisse par rapport aux mois précédents. Le taux de chômage est resté stable à 4,2 %, tandis que la participation à la population active a légèrement diminué </p> <p> Enfin en Europe, Le 5 juin 2025, la Banque centrale européenne (BCE) a abaissé ses trois taux directeurs de 25 points de base, ramenant le taux de dépôt à 2,00 %, le taux de refinancement à 2,15 % et le taux de prêt marginal à 2,40 %, effectif à partir du 11 juin 2025 . Cette décision, la septième baisse consécutive depuis septembre 2024, intervient alors que l'inflation dans la zone euro est tombée à 1,9 % en mai, sous l'objectif de 2 % . </p>
Nvidia dynamise l'IA, Safran séduit, Tesla freine en Europe
Publié le 30/05/2025
<p>Le 28 mai, le Tribunal de commerce international des États-Unis a invalidé une série de droits de douane imposés par Donald Trump, jugés contraires à la Constitution. En cause : l’absence d’approbation par le Congrès, pourtant obligatoire pour ce type de mesures. La Cour d’appel a suspendu temporairement cette décision, mais le signal est net. Les prérogatives présidentielles ne suffisent pas à réécrire les règles du commerce mondial. Les marchés, longtemps fébriles face à la menace d’un retour au protectionnisme brutal, ont salué ce rappel à l’ordre institutionnel.</p> <p>Du côté des marché, on note cette semaine la publication des résultats positifs de Nvidia, qui ont porté Wall Street encore un peu plus haut : S&P 500 à 5 900 pts (+0,37 %), Nasdaq à 19 175 pts (+0,51 %). En Europe, les indices se stabilisent : le CAC 40 termine à 7 769 pts (–0,14 %), le DAX progresse à 24 122 pts (+0,79 %).</p>
Google is back (pendant qu'Apple génère des emojis)
Publié le 23/05/2025
Semaine de consolidation sur les marchés : le S&P 500 cède 2.8 % depuis lundi, et le CAC 40 environ 2 %. L’euphorie post-rallye laisse place à la prudence, sur fond de tensions budgétaires et de taux qui remontent. Pendant ce temps, Google marque un retour tonitruant avec son I/O 2025 : Gemini 2.5, AI Mode, Android XR… (voir en fin de newsletter) - un arsenal technologique qui repositionne Alphabet en locomotive de l’IA. L’action grimpe, la confiance revient. En face, Apple patine. Siri ne comprend toujours pas ce qu'on lui dit mais la firme communique sur ... la génération d’emojis. No comment. Le contraste est violent (voire risible), et les investisseurs ne s’y trompent pas.
Lumière sur Anantys (et les ténèbres aussi)
Publié le 16/05/2025
<img src="https://pbs.twimg.com/media/GrFEysuWQAAl664?format=jpg&name=4096x4096" alt="Anantys Light mode screenshot" style="width: 100%; max-width: 600px; height: auto; display: block; margin: 20px auto;" /> <img src="https://pbs.twimg.com/media/GrFExiAW8AAQN-O?format=jpg&name=4096x4096" alt="Anantys Dark mode screenshot" style="width: 100%; max-width: 600px; height: auto; display: block; margin: 20px auto;" /> <strong>Cette semaine, les marchés</strong> ont continué de progresser positiviement. Nous sommes presque revenus aux plus hauts du début d'année, avant Liberation Day… Time in market, time in market Marty ! Apple et Google ont été au centre des attentions avec le développement de nouvelles technologies en réalité augmentée et intelligences artificielles, tandis que Microsoft a annoncé un plan de licenciement de 6000 postes.
La tech, toujours la tech… et l'industrie sous pression.
Publié le 09/05/2025
Semaine contrastée sur les marchés, marquée par une dissociation croissante entre promesses technologiques et incertitudes macroéconomiques. Les valeurs IA (Innodata, Nvidia) continuent de capter les flux malgré une volatilité marquée, preuve que l’enthousiasme spéculatif persiste tant que la croissance est au rendez-vous. À l’inverse, les poids lourds industriels (ArcelorMittal, LVMH) se heurtent à la réalité d’une demande mondiale en ralentissement, d’un cadre réglementaire mouvant et de tensions sociales croissantes. Le luxe décroche, le métal inquiète, mais le software flambe. Dans ce contexte, les marchés restent soutenus, mais sélectifs : la prime revient aux actifs perçus comme agiles, rentables et alignés sur les récits dominants de l’innovation et de la transition.
Une semaine de résultats dans le vert… et toujours des doutes
Publié le 02/05/2025
Semaine faste pour les marchés — et ça faisait un moment. Les résultats trimestriels des géants de la tech ont dépassé les attentes, propulsant le S&P 500 en hausse de 4,6 %. Alphabet s’est illustré avec un bénéfice net en progression de 46 %, porté par l’essor du cloud et de l’IA. Microsoft et Meta n’ont pas déçu non plus, consolidant le rebond. Mais restons lucides : Apple encaisse les retombées du procès Fortnite, qui remet en cause le modèle économique de l’App Store, tandis qu’Alphabet affronte une menace de démantèlement autour de Chrome et de son monopole publicitaire. Méfions-nous de la pensée magique. Acheter de la tech US comme on récite un mantra, ça marche... jusqu’à ce que ça casse. Derrière les résultats éclatants, les risques systémiques s’accumulent : régulation, saturation, dépendance aux narratifs IA. Plutôt que de suivre l’enthousiasme aveugle, mieux vaut trier. La matrice de corrélation Anantys est là pour ça : séparer le signal de l’illusion, croiser les dynamiques, repérer les fragilités. Comme le disait Peter Lynch : "Savoir ce que vous possédez, et pourquoi vous le possédez, c’est la clé."
Trump calme le jeu, les actions respirent (pour le moment)
Publié le 25/04/2025
Cette semaine, les marchés actions ont repris des couleurs, avec un S&P 500 en hausse de 6 %, porté par un Trump soudainement plus conciliant sur les tarifs douaniers et, surprise, moins belliqueux envers Jerome Powell, le président de la FED (qui refuse - à juste titre - de baisser les taux directeurs). Les bénéfices restent poussifs, mais les investisseurs ont salué ce répit stratégique. Si la dynamique se maintient, on pourrait bientôt retrouver les 5800 points du 3 avril — date de l'armageddon douanier (éphémère ?) de Trump. Mais restons prudents. D'un post à l'autre, tout peut changer ! En attendant, on reste exposé et on respire. Time in market — toujours.
Le calme avant la tempête ? Ou retour à la normale ? Choisissez.
Publié le 18/04/2025
Cette semaine les marchés ont retrouvé un semblant de calme (aussi fébrile que fragile), mais personne ne sait plus à quel tweet se vouer. Entre menaces, rétropédalages et improvisation permanente, la politique commerciale de Trump ressemble à une partie de poker menteur délirante contre la Chine, qui du reste, a de très bonnes cartes à jouer…<br><br> Résultat : les chaînes d’approvisionnement retiennent leur souffle, les analystes jonglent avec les scénarios contradictoires, et les investisseurs scrutent chaque prise de parole comme une météo de guerre. <br><br> Dans ce brouillard, Hermès, imperturbable, continue sa progression. La maison de l'ultra-luxe a dépassé cette semaine LVMH en capitalisation. Tout un symbole. Hermès a toujours raison ? On dirait.
Rien ne va plus, faites vos jeux !
Publié le 11/04/2025
Tous les secteurs ont dévissé en début de semaine, emportés par la panique post-annonce des tarifs douaniers US généralisés. Puis, tout est reparti dans le vert après l’annonce surprise d’une “pause de 90 jours” par Trump. Rebond technique express et intense. Mais les espoirs ont été vite douchés : dès le lendemain (hier, jeudi 10 avril), les marchés sont repartis à la baisse, rattrapés par l’incohérence du discours présidentiel et un sentiment grandissant d’incertitude stratégique sur la politique économique américaine. Quand Washington joue aux dés avec le commerce mondial sous couvert de « stratégie ». The art of the dumb.
Market Execution Day et irrationalité ambiante
Publié le 04/04/2025
Le Dow Jones a chuté de 1 679 points (4 %), le S&P 500 de 4,8 %, et le Nasdaq de près de 6 %, effaçant environ 3 100 milliards de dollars de valeur marchande. Les entreprises dépendantes des chaînes d'approvisionnement mondiales, notamment Apple (-8%) et Nvidia (-8%) subissent ce choc de plein fouet.
La douche froide de mars 2025 : faut-il vendre la Tech et se réfugier sur la Défense ?
Publié le 28/03/2025
Cette semaine, les valeurs Défense ont confirmé leur robustesse, toujours soutenues par un contexte géopolitique tendu et l’appétit croissant des investisseurs institutionnels. À l’inverse, l’industrie traditionnelle souffre de l’incertitude liée au possible retour de taxes douanières sous une présidence Trump 2.0. Du côté d’Ubisoft, le feuilleton se poursuit avec une deuxième annonce positive : après le bon accueil d’Assassin’s Creed Shadows, Tencent renforce sa participation au capital du groupe.
Le vent souffle fort sur America Corp : fuir ou tenir bon ?
Publié le 23/03/2025
Cette semaine a été marquée par de fortes turbulences sur les marchés. L'incertitude reste dominante, portée par un contexte géopolitique plus instable que jamais. NVIDIA a fait du quasi sur-place (-1.5%) malgré des résultats toujours impeccables. LVMH et Apple subissent des pressions notables. De son côté, Ubisoft réussit le lancement de son titre phare, Assassin's Creed Shadows. Seule BNP Paribas affiche une dynamique très positive dans ce contexte morose.