La revue hebdo Anantys
Vendredi 18 avril 2025
Le calme avant la tempête ? Ou retour à la normale ? Choisissez.
Cette semaine les marchés ont retrouvé un semblant de calme (aussi fébrile que fragile), mais personne ne sait plus à quel tweet se vouer. Entre menaces, rétropédalages et improvisation permanente, la politique commerciale de Trump ressemble à une partie de poker menteur délirante contre la Chine, qui du reste, a de très bonnes cartes à jouer…
Résultat : les chaînes d’approvisionnement retiennent leur souffle, les analystes jonglent avec les scénarios contradictoires, et les investisseurs scrutent chaque prise de parole comme une météo de guerre.
Dans ce brouillard, Hermès, imperturbable, continue sa progression. La maison de l'ultra-luxe a dépassé cette semaine LVMH en capitalisation. Tout un symbole. Hermès a toujours raison ? On dirait.
Bienvenue dans l’arène. Et merci de vous être inscrit parmi les tout premiers. Aujourd’hui, vous entrez dans la phase beta privée d’Anantys Invest — notre application de gestion de portefeuilles pensée pour vous aider à investir avec méthode, calme, et lucidité.
Ici, pas de paris aveugles ni de sueurs froides en marché baissier. L’app est conçue pour muscler votre discipline, vous immuniser contre les biais comportementaux, et bâtir un portefeuille qui tient la route, même dans la tempête (!).
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Cette ouverture est strictement limitée aux 50 premiers inscrits. Vous en faites partie. 🎉
"The stock market is a device for transferring money from the impatient to the patient." – Warren Buffet (La Bourse est un mécanisme qui prend l’argent des impatients pour le donner aux patients.)
Alphabet vacille. Une seconde plainte antitrust vient durcir le ton : le ministère de la Justice américain pousse désormais à un démantèlement pur et simple. En ligne de mire, le cœur du réacteur — l’ad server et le navigateur Chrome, piliers de son monopole publicitaire. Ajoutez à cela des licenciements secs chez Android et Pixel, et c’est tout l’édifice "Google" qui donne des signes de fragilité. Même la diversification dans l’IA, pourtant dopée par une joint-venture avec Nvidia, ne suffit plus à masquer les fissures. Le titre n’est plus le bastion défensif qu’il était. Trop d’opacité, trop de risques, la course derrière OpenAI. Alphabet perd près de 8% sur 6 mois. Momentum en baisse, désormais à 60. On est froid.
Intel poursuit son grand ménage. Après avoir cédé 51 % d’Altera pour 4,46 milliards de dollars, le nouveau PDG Lip-Bu Tan accélère la cure d’amaigrissement. Objectif : liquider les actifs non stratégiques pour renflouer une trésorerie sous tension. Mais la manœuvre ne suffit pas à dissiper les nuages. Les nouvelles restrictions américaines sur l’exportation de puces vers la Chine menacent directement les ventes de la série Gaudi, pilier de ses ambitions en IA. Intel n'a plus rien d'enviable. Momentum sous la barre critique des 10 points, dans le rouge écarlate. On fuit.
Hermès donne la leçon. Une robustesse exceptionnelle, même dans le climat délétère actuel. Rien ne semble pouvoir stopper l'entreprise dans sa croissance, qui a même doublé LVMH cette semaine en capitalisation boursière… Une fois de plus, Hermès montre une résilience impressionnante. De quoi donner envie d'investir. Momentum au dessus des 75 points, on aime.
Nvidia se fait bouder par les investisseurs, rien ne va plus ! Le titre a perdu 30% depuis sont plus haut historique en janvier dernier. La raison est simple : le réacteur nucléaire de la révolution IA est pénalisé par des restrictions américaines sur l’exportation de ses puces H20 vers la Chine. La société table sur un manque à gagner de 5,5 milliards de dollars. Bien que l'administration Trump ait temporairement exempté certains produits électroniques de nouveaux tarifs, l'incertitude persiste. Mais… Nvidia reste Nvidia. Son momentum reste impressionnant (96) et son impact sur l'IA reste incontournable pour les années à venir. Pour les profils patients (voir notre édito), la baisse récente pourrait représenter une opportunité d'achat très intéressante…
LVMH se repositionne face aux défis du marché chinois en renforçant sa présence au Japon, un marché prometteur malgré une économie en stagnation. L'assemblée générale récente soutient fortement le prolongement de mandat de Bernard Arnault, ce qui pourrait stabiliser la stratégie à long terme de l'entreprise. Mais l'ambiance est morose. Performance négative sur six mois, tendance baissière continue depuis 3 ans, le titre casse la résistance des 500 euros cette semaine.
Avec un momentum sous la barre des 30 points, la prudence est de mise tant qu'un retournement clair ne se confirme pas. On vend, ou au mieux, on ne renforce pas, et on observe.
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