Lors de l'assemblée générale tenue le 28 mai à Amsterdam, un avocat membre de l'association Actionnaires pour le climat a vivement dénoncé la politique de STMicroelectronics, pointant notamment l'arrêt de création d'emplois et des suppressions récentes. Cette prise de parole, qui suscite un malaise autour de la responsabilité sociale de l'entreprise, n'a pas provoqué une réaction boursière significative au vu du recul modéré de l'action. Cette controverse pourrait néanmoins alimenter un climat de vigilance chez certains investisseurs sociétalement engagés.

STMicroelectronics, malgré une aide substantielle de 500 millions d'euros, peine à stabiliser sa situation, marquée par des départs de personnel et un partenariat insuffisant avec GlobalFoundries. Ces difficultés surviennent dans un contexte où même des géants comme Intel rencontrent des défis opérationnels. Cette situation pourrait influencer négativement la perception des investisseurs à court terme.

STMicroelectronics a annoncé son intention de supprimer environ mille postes en France d'ici 2027, mais uniquement sur une base volontaire et sans fermeture de sites. Ceci reflète une stratégie d'optimisation des coûts sans impact hard sur l'emploi forcé, pouvant être perçu comme un compromis stratégique en réponse à des exigences économiques ou de restructurations internes.