RUBIS est spécialisé dans le stockage de produits pétroliers et chimiques ainsi que dans la distribution de GPL et de carburants.
BlackRock Inc., le géant du fonds d'investissement basé à New York, a récemment augmenté sa participation dans RUBIS, franchissant le seuil des 5% du capital et des droits de vote. Cette évolution, survenue le 21 mars 2025, positionne BlackRock comme un actionnaire influent, avec 5,19% des parts de l'entreprise. Cette prise de position pourrait refléter une vision optimiste de BlackRock envers la stabilité et les perspectives de croissance de RUBIS.
RUBIS se distingue dans le secteur de l'énergie en concentrant ses activités sur le stockage de produits pétroliers et chimiques ainsi que sur la distribution de GPL et de carburants. Cette double expertise lui permet de bénéficier d'un positionnement stratégique sur deux fronts essentiels de l'industrie énergétique, avec un impact direct sur les marchés de niche comme celui des produits chimiques.
Avec un score de momentum proche de la moyenne, RUBIS montre des signes de stabilisation après une période de performances variables. Ce niveau indique une certaine résistance dans un secteur volatil mais aussi la nécessité d'une stratégie affinée pour capitaliser sur les gains sur le moyen terme.
Suite à une révision de ses prévisions pour les exercices 2024 et 2025, Rubis subit une dégradation de 'acheter' à 'conserver' par Kepler Cheuvreux, ce qui a entrainé une chute notable de son action de 4,9% à 25,9 euros. Le potentiel de hausse de l'action est désormais considéré limité, révisé à moins de 10%. La réaction négative du marché s'explique largement par ces perspectives nuancées et la révision à la baisse de l'objectif de prix.
En 2024, Rubis a enregistré un résultat net de 342 millions d'euros, se situant dans les prévisions annoncées. Malgré un repli de 4 % comparé à l'année précédente, le résultat brut d'exploitation demeure robuste, atteignant presque le sommet de leurs prévisions avec 721 millions d'euros. D'un côté, ces résultats montrent une certaine résilience malgré la baisse, mais de l'autre, l'évocation d'une hausse du cash-flow opérationnel semble indiquer une gestion efficace des ressources disponibles.