Le partenariat entre Renault et Ford annoncé début décembre vise à développer deux nouveaux modèles électriques pour le marché européen, renforçant ainsi la position de Renault dans l'électromobilité sans fusionner les groupes. Cette collaboration illustre la stratégie d'expansion de Renault, bien reçue sur le marché avec une tendance stable malgré une légère baisse de l'action.

Renault explore actuellement une collaboration avec un fournisseur chinois pour développer une nouvelle génération de moteurs électriques à base de cuivre, évitant les métaux rares. Cette initiative intervient après l'arrêt de son projet avec Valeo et s'inscrit dans un contexte de restrictions croissantes des exportations chinoises de métaux critiques. Malgré une performance boursière mitigée cette année, l'action Renault a repris environ 6 % sur la dernière semaine, soutenue par ses bons rendements à moyen terme. Ce repositionnement technologique pourrait renforcer sa compétitivité dans le secteur des véhicules électriques et influencer positivement son cours en Bourse à moyen terme.

Renault a confirmé que sa prochaine Assemblée Générale se tiendra le 30 avril 2026, date à valider par le conseil d'administration en février. Par ailleurs, le groupe renforce son engagement dans l'innovation technologique avec un accord de développement conjoint entre sa filiale Ampere et Stratus Materials pour tester une technologie de cathode sans cobalt, essentielle pour ses futurs véhicules électriques. En parallèle, sa filiale RCI Banque a émis un emprunt obligataire de 750 millions d'euros à taux fixe, confirmant une bonne capacité d'accès aux marchés. Ces annonces montrent un positionnement stratégique sur la transition électrique et une bonne gestion financière, ce qui pourrait soutenir la confiance des investisseurs.