Air France-KLM est l'une des plus grandes compagnies aériennes d'Europe, offrant des vols passagers, cargo et de maintenance aéronautique.
Air France KLM subit un net recul de plus de 6% à 9 euros, après que Deutsche Bank a abaissé sa recommandation à 'vendre' avec un objectif de prix de 8,5 euros. La banque souligne l'accroissement des incertitudes géopolitiques, de marché et macroéconomiques qui, selon elle, pourraient continuer à affecter négativement le secteur aérien dans le court à moyen terme.
Air France-KLM opère dans le secteur du transport aérien, cumulant des activités de transport de passagers et de fret, ainsi que des services de maintenance aéronautique. L'entreprise se distingue par une présence internationale notable et une marque forte, en particulier en Europe.
Bien que Air France-KLM ait enregistré une performance positive au cours des derniers six mois, sa performance a été largement négative sur le moyen et long terme. Ce contexte difficile interpelle les investisseurs sur la possibilité d'une résilience ou d'une récupération, dans un secteur extrêmement exposé aux cycles économiques et aux crises mondiales.
Air France lance Economy Comfort, une nouvelle classe de confort sur ses vols long-courriers, promettant plus d'espace pour les jambes et un confort accru. Cette initiative pourrait augmenter l'attractivité des vols Air France, et potentiellement améliorer les revenus de la compagnie grâce aux réservations supplémentaires de cette option payante. La baisse récente de -4.99% semble être une réaction excessive du marché, offrant une opportunité d'achat si la compagnie réalise de bons résultats financiers grâce à cette nouvelle offre.
L'analyste financier Bernstein a récemment modifié sa perspective sur Air France-KLM, passant de 'surperformance' à 'performance de marché'. Cette décision est motivée par les difficultés attendues de l'entreprise à réduire ses coûts, en plus d'une préférence pour d'autres compagnies mieux positionnées sur le trafic transatlantique. Malgré une hausse historique de l'action début mars, Bernstein suggère prudence, indiquant peu de potentiel pour une croissance additionnelle significative à court terme.